Si je ne garde qu’une petite voiture de ma collec’, c’est celle-ci ! D’abord, c’est LA voiture de Bond, James Bond. Ensuite, cette caisse, elle est trop belle (je suis pas « voiture voiture », mais l’Aston Martin DB5…. Rahhh). Enfin, cette petite miniature de Corgi, ladies & gentlemen, a marqué l’histoire du jouet.
La Corgi 261 naît en 1965, entre Goldfinger et Thunderball (« Opération Tonnerre »). Les producteurs de la licence souhaitent rebondir sur le succès de Goldfinger et élargir une audience jusqu’à présent adulte. Corgi, marque de modèles réduits du fabriquant anglais Mettoy (Metal + Toy), a le vent en poupe avec le succès de la Volvo P1800 de la série « Le Saint« . Bonne idée ! Car le succès de la petite voiture va être phénoménal (près de 2,8 millions d’unités vendues dès fin1996, plusieurs récompenses de « jouet de l’année »…).
La couleur Or de la carrosserie n’est pas celle du film. Le fabriquant avait peur qu’en gardant une peinture métal argent on pense que le véhicule n’était pas peint (« what a shame »). Du coup : Goldfinger = peinture or, élémentaire. Autre détail : l’arrière… est celui de la DB4 (infime différence, mais tout de même). La 261 n’est donc pas une réplique fidèle, contrairement au modèle qui lui succèdera (la 270), mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette petite voiture « de légende » ! Pour plus d’informations sur les Aston Martin de Corgi (de nombreuses versions), je vous recommande ce site, très très très complet sur la question.
Si la DB5 est l’une des voiture les plus célèbres de l’histoire du cinéma, c’est parce qu’elle est truffée de gadgets. Pour la petite anecdote, le gadget « plaques d’immatriculations interchangeables tournantes » (pas présent sur la Corgi 261) doit son existence à la belle contravention dont a écopée le réalisateur, Guy Hamilton, lors de la pré-production !
La p’tite bombe de face… Ne vous laissez pas abuser par la photo, c’est une toute petite voiture de 10 cm de long pour 3,5 cm de large (échelle 1/46).
De profil… Sportive et classe, la belle anglaise. On aperçoit deux petites languettes sous la portière. Ca sent le gadget !
L’arrière… De DB4, donc. Le double pot d’échappement est également un déclencheur de gadget…
…Je vous le donne en mille : le bouclier pare-balle, tout droit sorti du coffre !
Toit-ouvrant et siège éjectable. Sympa pour se débarrasser des mecs qui mettent leurs pieds sur le tableau de bord. James est au volant (j’ai vite arrêté de lui chercher une resemblance avec Sean Connery. Il ferait presque plus penser à son ennemi Jaws). Sur le siège passager, le « baddie » (très souvent manquant, dans les enchère ou brocantes, forcément, il est pas gros, et il se fait éjecter à gogo !)
Autre gadget déployé : le pare choc bélier et les mitrailleuses, à l’avant.
Le dessous de la bête…
Ici avec un modèle 271 (1978-1980), sans passager ni toit ouvrant. Notez la différence d’échelle : 1:36 contre 1:46.
Une très jolie boite qui sent bon les sixities (il s’agit là d’une très fidèle reproduction).
La voiture sortie de son écrin de carton….
Dans une enveloppe à l’attention de 007, la notice d’instructions et un petit badge transfert.
Une petite photo avec la figurine 1/6 James Bond (Vs Dr No) de Sideshow
Silencieux assorti à la bagnole, la classe.
httpv://www.youtube.com/watch?v=9b2o0elrQJc&
On termine en beauté avec la scène culte de présentation de la DB5 par Q.
Excellent! je ne connaissais pas. J’apprécie autant la voiture que la boite « old school ». Curieuse couleur dorée, drôle de choix–> mais c’est aussi ce qui fait le charme des anciens jouets !
Faire ce post m’a donné envie d’acquérir le modèle suivant, la 270. J’ai donc craqué, hier soir :)
…Et dont la boite ne présente aucun intérêt, pour le coup (boite vitrine comme on a aujourd’hui). Mais la 270 est de la bonne couleur, et a qq gadgets en plus (dont les plaques tournantes).
J’ai la même, mais le passager s’est envolé avec le toit …